Le gui, un poison qui guérit !

Tuina

20 janvier 2017

Il est, de plus en plus rarement de coutume, au solstice d’hiver, de couper du gui et de l’accrocher dans la maison (en hauteur) jusqu’à ce qu’il sèche. (attention aux boules toxiques pour enfant et animaux). Certains n’ont conservé de cela que le fait  qu’il faille s’embrasser dessous … Vous avez tous accroché chez vous une boule de gui dont le lent séchage répand ses effluves grandement bénéfiques dans votre maison !

Ces coutumes anciennes s’enracinaient dans un savoir empirique qui avait tout son sens, mais comme beaucoup de choses, on répète la coque sans en connaitre le fruit… Voici un article pour présenter un peu l’animal… souvent utilisé par le guérisseur rebouteux pour soigner de nombreux maux.

Source : plantes et santé – Voir l’article original sur cette page


Le gui est la plante sacrée par excellence, elle est le symbole de l’immortalité parce qu’elle est toujours verte et reste vivante quand l’arbre qui la porte paraît mort. Dès l’époque gauloise, on a exploité les propriétés thérapeutiques de cette plante atypique, suspendue entre ciel et terre. Le gui était appelé « plante qui guérit tous les maux » par les druides. Ce parasite « extra-terrestre » (du chêne en particulier) était alors cueilli avec une serpe d’or. Les druides le déposaient dans un linge pour qu’il ne touche pas le sol, afin de respecter sa vocation aérienne. Tout cela se passait lors de cérémonies accompagnées de chants incantatoires. On l’utilisait alors surtout pour ses propriétés antispasmodiques dans l’épilepsie, les crampes et l’hystérie. Son emploi thérapeutique s’est ensuite perdu et l’on n’en trouve plus trace dans les traités médicaux du Moyen-Âge.

Le gui ne sait pas extraire du sol les substances nutritives. En décembre, ses graines sont absorbées par la fauvette ou encore la grive. Restées intactes dans la fiente grâce à la glu blanche qui les protège, elles peuvent germer sur de nouvelles branches où elles se sont collées. Elles enfoncent alors un suçoir sous l’écorce de l’hôte et s’en nourrit pour développer la boule de gui repérable à des kilomètres.

  • Ralentit le processus cancéreux

C’est sans doute cette particularité qui a donné l’idée à Rudolph Steiner, fondateur de l’antroposophie, d’utiliser le gui pour aspirer les substances nutritives que contiennent les cellules tumorales de l’homme. Cette intuition géniale a sorti le gui de l’oubli et en a fait la base d’un traitement qui a permis de mettre au point la « viscumthérapie » et le célèbre Iscador (produit issu de la fermentation bactérienne du gui) aujourd’hui couramment employé en Allemagne et en Suisse dans le traitement des cancers.

Les premières conclusions de Rudolf Steiner ont été, depuis, confirmées par de nombreuses études scientifiques. Une recherche prospective allemande, qui a duré plus de 20 ans et impliqué plus de 10 000 patients, a ainsi conclu qu’un traitement à l’Iscador, augmente de 40 % l’espérance moyenne de vie des personnes atteintes d’un cancer.

La feuille de gui contient en effet de nombreuses substances à fort effet curatif : des triterpènes, des stérols, des amines (choline, acétylcholine, tyramine, histamine), des phénols, des lignanes et des flavonoïdes. Mais aussi et surtout certaines molécules spécifiques, comme la viscotoxine, la lectine, mais aussi des alcaloïdes qui possèdent des activités anticancéreuses.

La feuille de gui est utile à ceux dont la pathologie devient lésionnelle. L’organisme souffre d’une surcharge permanente, les émonctoires s’épuisent, l’hypertension, sur fond d’artériosclérose, tente de se soulager par des saignements, l’urée grimpe. L’hyperacidité tissulaire commande un tamponnement constant du sang qui cherche les minéraux dans la masse osseuse. Le système nerveux souffre. À la fin, la cellule déclare forfait en s’écroulant dans un processus cancéreux. Il y a « solidification » des tissus.

  • Antiscléreux et immuno-stimulant

Comme nous l’avons vu plus haut, le gui fuit le sol et préfère les essences de bois tendre à sécrétion de sève abondante. Il s’installe entre la terre et le ciel. Chez l’homme, par le biais du sang, il semble être en affinité avec la jonction esprit-corps, mais nécessite une transformation complexe pour développer son potentiel anticancéreux.

L’activité hypotensive et antiscléreuse serait liée aux amines, aux saponosides et aux viscotoxines. Les baies contiennent un arabinogalactane aux propriétés immunostimulantes.

En usage interne, la feuille s’utilise à l’état frais ou sec (teinture-mère, nébulisat, poudre micronisée). Du fait de la sensibilité à la chaleur de certains principes actifs, il est nécessaire de préparer les macérats à froid.

L’action du gui se développe sur plusieurs semaines et, du fait d’une certaine toxicité potentielle (neuro-logique en particulier), réclame la sollicitation d’un avis médical éclairé.

Vacances d'hiver

Les vacances d’hiver auront lieu du 26 février au 10 mars.

Voici les cours qui sont maintenus durant les vacances : 

  • Qigong et Daoyin :
    Tous les cours du Lundi 26, mardi 27, mercredi 28 Février (uniquement les cours du mercredi soir)
    Tous les cours du mardi 5 et Mercredi 6 mars (du uniquement les cours du mercredi soir)
    Donc PAS DE COURS  le Lundi.
  • Taïchi : Le cours du Jeudi 29 février
  • Kungfu : Le cours du 5 mars.

Les cours durant les vacances sont ouverts à tous les adhérents, quel que soit le forfait choisi. C’est aussi l’occasion pour les non adhérents de venir faire un cours d’essai gratuit !

Retraite de Printemps de Taïchi : Les inscriptions sont ouvertes !