Comment savoir si l’on progresse ?
C’est souvent une question.
S’il y a une progression dans notre art, ce n’est pas dans le cumul des formes, des concepts et des notions.
La progression consiste dans notre école en un « reculons ».
Me Cheng, parlait « d’investir dans la perte »…
S’il y a une progression, elle est dans la capacité d’être tranquille et d’attention, dans la délicatesse des contacts, dans la profondeur d’écoute et de la vision, dans l’absence d’esprit de compétition…
Dans un premier temps, on veut acquérir les techniques, mais les techniques ne sont là que pour mettre en évidence le fond.
Donc si il y a progression, c’est dans la capacité d’expression de ce fond en toute situation.
La maîtrise des principes techniques et intermes peut rapidement faire place à un certain pouvoir, une certaine volonté de domination…
Me Cheng appelait ces pratiquants des « démons »…
comme des patates à demi cuites…
Le cœur n’est pas encore atteint, tendre.
La transformation doit avoir lieu jusqu’au plus profond…
Qui se soucierait alors encore d’une progression ?
Inscrivez-vous à notre lettre d'information.
Pour recevoir nos articles et nos dernières nouvelles dans votre boite email, merci de nous laisser votre adresse email.