La double voie…
La connaissance des théories sur lesquelle se fondent nos arts est pour moi essentielle.
Notamment l’art médical chinois et sa philosophie.
Médecine, philosophie et arts martiaux ont toujours été très proches, intimes, car c’est un lieu où de nombreuses blessures apparaissent. Cette connaissance des principes théoriques permettra non seulement d’expliquer différemment les choses mais également pour les étudiants d’accéder à une meilleure compréhension des processus internes.
Du pourquoi au comment ils font tel mouvement, de cette façon et selon cette routine.
C’est la grande force de nos arts, que pour chaque geste, il puisse y avoir une explication martiale, bio mécanique, énergétique, symbolique ou philosophique…
Ce savoir empêche de nombreuses confusions dans la pratique, dans la transmission, mais ne doit pas non plus être source d’égarement.
Il est aisé de leurrer des débutants en soupoudrant son cours de « pseudo énergétique » pour essayer de masquer son incapacité martiale, son manque de connaissances réelles…
« au royaume des aveugles, les borgnes sont rois… »
L’éducation doit être double pour être complète.
Elle devrait être à la fois très concrète, précise, physique, et également s’appuyer sur les fondements théoriques de l’art en question…
Car chaque art regarde la montagne et son ascension depuis sa propre orientation.
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