Pourquoi disons-nous « ne résistez pas » ?
En fait, chacun d’entre-nous a un talent particulier, un potentiel à réaliser, un mandat céleste dit on…
Or, fragiles que nous sommes, nous sommes le plus souvent indifférents au monde, pense-t-on par nécessité. Nous résistons.
En fait, nous cherchons à nous protéger.
Curieusement, c’est en nous protégeant du monde, en étant indifférents, en résistant, que nous perdons notre potentiel, que nous nous coupons de notre sensibilité, que nous empêchons la sève de circuler en nous librement…
À de rares occasions, en étant saisis nous-mêmes par l’émerveillement, nous cessons de nous couper, nous cessons de saisir…
Et nous voilà à nouveau unis, reliés à la vie, à la Vie de nos vies.
Lorsque le besoin n’est pas écouté, lorsque l’énergie ne circule pas librement, alors elle devient chaotique et créée dans l’être des désordres profonds.
Coupés du monde, l’on vit douloureusement, le décalage entre l’être profond, nos aspirations et la réalité de l’ici et maintenant.
Nous sommes alors saisis, mus par des énergies qui nous dépassent, anarchiques, chaotiques, qui nous poussent hors de nous-mêmes,…
Nous voilà ballottés comme une coque de noix livrée aux vents, un radeau sur l’océan,…
La proposition de notre art est de laisser s’ouvrir, de cesser de résister, pour que circule à nouveau librement la sève de notre vie…
Que la fleur puisse s’épanouir, se manifester et offrir son fruit…
C’est toute la beauté de l’art de tai-chi tel que je l’ai compris.
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