Quel conseil aux enseignants et débutants pour commencer le taichi en ce début de nouvelle saison qui approche ?
Et bien, je dirais, c’est comme pour débuter une randonnée en montagne.
Inutile de chercher la difficulté dès le départ, avec des forts dénivelés, si vous n’êtes pas déjà endurants et solidement préparés…
Il faut commencer par des choses simples, déjà parce que la réussite entraîne une dynamique positive.
Inutile de dégoûter les gens avec des choses complexes, trop longues, pénibles.
Les risques de désillusions et de blessures sont grands.
Le taichi révèle aussi certaines problématiques corporelles et déséquilibres cachés avant de les corriger,… Travailler trop bas au départ peut blesser les tendons rotuliens,…
Devant la difficulté actuelle à s’engager sur le long terme, je pense qu’il faut proposer des formes courtes rapidement assimilables, basiques.
Montrer que le taichi est très fonctionnel, pragmatique, concerne notre vie la plus quotidienne, concrète et ouvrir quelques portes sur des perspectives plus subtiles…
On oublie souvent qu’au départ le taichi n’était composé uniquement que de 13 postures et non 108…
Alors, commencer simple, commencer petit, et « petit à petit, l’oiseau fait son nid ! »
Etablir des fondements solides, des routines régulières de choses basiques, concrètes…
Peu à peu, le goût et l’envie vont naître, le désir s’aiguise, le corps et l’esprit s’affûtent…
On peut alors s’engager dans les travaux plus longs, plus difficiles …
Inconsciemment, naturellement, une vision plus globale se profile, une voie, un chemin alors se dessine…
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