Notre pratique martiale doit être capable d’évoluer avec le temps.
Comme l’esprit, elle ne doit à aucun prix se figer…
À partir d’un certain âge, les qualités physiques diminuent, décroissent…
Nous devenons moins physiques, rapides, puissants…
Il nous faut ‘compenser’ par le développement d’autres qualités…
Le sens de l’écoute, la compréhension, la lecture froide de la situation, le sens du rythme, la maîtrise de ses émotions entrent ici pleinement en action…
Ce qui permet de conserver tout à la fois un esprit incisif, mais avec le recul nécessaire, le regard clair d’un coeur désencombré qu’exige la situation…
La culture de l’esprit devient alors l’essentiel,le fondement, le cœur de la pratique.
Car c’est l’esprit qui en dernier lieu détermine.
Le ressort physique, l’agressivité ne durent pas longtemps, ne tiennent pas dans le temps.
Je pense que tout pratiquant sérieux, au bout d’un moment doit y consacrer une bonne partie de son entraînement.
Quand on voit la trajectoire d’un Musashi, c’est très évident.
Je viens de passer 50 ans de pratique. Il est évident que je n’ai plus 20 ans.
Ma pratique a forcément évoluée avec le temps. Après 30 années consacrées à la méditation zen, je vois clairement ce qui soutient ma pratique maintenant.
Clarifier son cœur-esprit, développer l’attention à l’instant, développer la douceur, la générosité, la bonté … doivent être les qualités premières à cultiver, parce que le véritable combat ne sera toujours qu’au dedans.
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