La peur amène la volonté de contrôler.
La volonté de contrôler fixe le mouvement, l’attention et créé de ce fait beaucoup plus de tensions.
Toute fixation induit de la dureté, ferme l’espace des possibles, cristallise la situation et nuit gravement ( outre à la santé) à la fluidité du mouvement.
Que ce soit dans le corps ou dans la vie.
Dans le tuishou, rapidement, les gens contrôlent les coudes et les bras adverses, fixent leurs partenaires parce qu’ils ont peur du déséquilibre, peur du mouvement.
Ils ont peur d’être emmenés dans une direction qu’ils n’ont pas choisi, dont ils n’ont pas le contrôle.
Rares sont ceux qui font preuve de détente, d’absence de crainte et dépassent ce stade dans un travail libre.
La peur de perdre induit de la crispation.
Chacun s’agrippe, s’accroche à « ses acquis », à l’autre, à la situation, en essayant de le fixer, de lui imposer sa propre direction..
À l’opposé, il y a ceux qui frétillent, virevoltent, s’agitent, s’affolent et s’esquivent…cherchant à éviter toute ombre de pression.
C’est une autre façon d’éviter d’entrer en relation.
Dureté et mollesse ne sont que les deux faces d’une même pièce.
Passer si facilement de l’amour à l’indifférence, ou la haine, de la douceur à la brutalité ne devrait-il pas nous interroger ?
On est très loin de l’écoute et de la juste compréhension, d’un véritable travail sur soi,
de ce dont ici nous parlons, d’avoir compris le sens de l’exercice à deux.
« Ce n’est pas au printemps
que les fleurs fleurissent,
Lorsque les fleurs fleurissent,
c’est le printemps ! »
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