L’étude du taichi n’est pas une lecture horizontale d’ un point A vers un point B.
Des principes fondamentaux verticaux traversent tous les domaines d’exercices. Ils représentent la colonne vertébrale de notre art.
Les notions d’alignement, de relâchement, de compression-relâchement, de centrage, d’appuis, de spirale… sont des notions qui doivent habiter chacun des domaines de notre discipline.
Plus encore, chaque domaine éclaire les autres par sa façon particulière d’exprimer les principes.
Qu’est-ce qui relie la pratique à mains nues à celle des armes ? Un même principe…
Comme de nombreux arts traditionnels, philippins, japonais, le maniement des armes était souvent enseigné en premier, puis en découlait le travail à mains nues .
Lorsque le guerrier se trouvait démuni, dépossédé de son arme, il fallait qu’il puisse continuer à combattre.
C’est la grande spécificité de nos arts.
Que le travail des armes, ne soit que le prolongement du travail à main nue.
L’arme-outil n’est que le prolongement du bras, l’expression du corps-souffle-esprit…
Il ne fait qu’exagérer les paramètres d’exercice. Adhérer aux principes est le propre du véritable pratiquant et lui permet de faire face à toutes situations.
La verticalité du principe permet son expression dans l’horizontalité du quotidien, quelque soit le domaine…
Tenir une poêle à la cuisine, un pinceau dans la salle de calligraphie, un marteau à l’atelier, une théière dans la salle de thé ou une épée dans le dojo sont exactement la même chose pour qui a acquis les principes de notre art…
La rencontre intime entre verticalité de l’essence et horizontalité de l’existence est le cœur de l’Exercice …
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