Souvent, nous débutons l’exercice des mains collantes, de Tuishou à partir du contact physique.
Mais le contact débute bien avant le contact physique…
Le contact du prédateur sur sa proie n’est que la fin de son projet funeste…
Sentir, pressentir l’énergie, l’intention qui guide le Qi, de l’autre doit être fait en amont.
C’est une autre façon de s’exercer aux « poussées des mains », partir sans contact, et à partir de la sensation de l’énergie inverse, travailler…
Nous devons exercer notre écoute bien avant le contact physique.
Deux heures avant le tsunami, les éléphants sont montés sur les montagnes en Thaïlande.
Nous devons affiner notre qualité de perception et la sensibilité que nous développons à travers la ‘poussée des mains’ doit débuter bien avant le contact physique.
En cela l’exercice du tuishou sort du petit cadre étroit dans lequel habituellement nous le logeons pour devenir un exercice vraiment enrichissant pour notre vie de tous les instants.
Toutes les personnes attaquées au couteau ( et qui ont survécues..) disent la même chose : je ne ai pas vu arriver l’arme…
Nous devons dans la pratique martiale, travailler en amont et développer notre plus fine perception.
Cela suppose, de développer notre attention, notre vigilance, notre état de conscience et pas seulement dans l’exercice d’opposition..
Sommes nous vivants oui ou non ?
Voilà toute la question.
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