On oppose souvent stabilité et équilibre.
L’un évoquerait la capacité d’enracinement et l’autre, la capacité à rester équilibré dans un mouvement …
En fait ces deux points ne sont nullement antinomiques dans notre pratique, bien au contraire, s’ils sont bien compris .
Nous dirons que la réelle stabilité que nous recherchons est plutôt tout à la fois la capacité à rester équilibré au sein du mouvement et dynamique au sein de l’immobilité…
Ces deux mouvements n’étant pas séparés.
Ce qu’il faut éviter, c’est toute rigidité ainsi que toute mollesse.
Une troisième voie se dessine autour d’une régulation centrale…
Le dynamisme même de notre art suppose un constant double enracinement.
Reste à définir ce que nous appelons ‘enracinement’…
Lourd, dense et léger se nourrissent l’un l’autre…
Il y a, dirons-nous, une constante transformation à l’œuvre … dans laquelle l’équilibre central, qui est un dynamisme, est l’origine même de notre stabilité…
Les mots sont ici insuffisants…
Seule l’expérience vécue peut en parler…
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