Comme à la maternelle où l’on peint des coquilles vides d’escargot pour leur donner une belle devanture, un air du temps, une belle déco… On oublie un peu que ça fait bien longtemps qu’il n’y a plus rien de vivant là-dedans.
Je pose un regard lucide sur ma discipline et me désole de voir combien nous n’avons le plus souvent pas dépassé le stade de l’école maternelle…
La coque demeure mais où est le fruit ?
À quoi nous sommes nous intéressés vraiment ?
Actualiser la pratique, la rendre vivante est un devoir lorsqu’on hérité d’une tradition.
Il y a toujours le risque dans une transmission de répéter des formes sclérosées en perdant le sens. Il incombe à chacun de creuser, d’ouvrir, de fouiller, de dénicher, dépoussiérer, de comprendre, d’adapter, et surtout de remettre ce qu’on a trouvé au feu pour vérifier, si ça tient. Il n’y a pas d’art martial s’il n’y a pas de combat. Ce n’est pas la finalité mais la base… base qui démontre la vérité de son investissement.
Le combat porte toujours un risque, une incertitude…
Ce risque doit être pratiqué intelligemment mais le danger est essentiel, il sort des idées, ramène sur terre..
Là où vivent les vrais escargots…
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