Avant de rentrer dans le Daogouan, nous passons par le vestiaire.
Là, nous déposons nos affaires…
Nos vêtements de la journée, de nos activités, de notre situation, ce que nous étions, ce que nous pensions… pour mettre nos tenues et pratiquer.
En fait dans le Daogouan, nous faisons exactement la même chose…
Au niveau martial comme au niveau spirituel, nous devons êtres capable de changer de point de vue sur la situation, de relâcher ce à quoi nous nous accrochons, de cesser de vouloir contrôler, gérer la situation…
Il faut d’abord nous dépouiller de nos vieux chemins d’habitude, de tout ce que l’on pense avoir acquis, compris,… pour nous ouvrir à la fraîcheur du nouveau…
Il nous faut laisser de la place, de l’espace pour que puisse émerger une nouvelle posture, un nouveau souffle, un nouveau visage, une nouvelle direction…
En fait, ultimement, il n’y a pas à revêtir une nouvelle tenue…
une tenue de taichi… qui serait encore un nouveau masque, nouvel habit, un autre rôle dans ce grand théâtre de nos vies, mais simplement à revenir, à dé-couvrir et à exprimer ce que nous sommes au-delà de tout ce fatras que l’on appelle « moi »…
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