Quand j’ai rencontré mon professeur, il avait déjà cessé d’avoir envie de pousser depuis un moment, il n’en était tout simplement plus là.
Cela était une vieille histoire…
L’important pour lui était de conserver son équilibre, de rester doux, souple, relâché, droit et centré quoi qu’il arrive…
et dans le Tuishou, simplement, en riant, il neutralisait…
Mais pour nous autres, jeunes lionceaux, c’était une autre histoire… nous voulions toujours en découdre d’une façon ou d’une autre, à peine déguisée…
Qu’est-ce que tu veux ? Était sa question…
Veux-tu être une arme indestructible, capable de repousser toute chose dans laquelle rien ne peut pénétrer ou à l’inverse un océan insondable d’amour, de paix et de joie, de tranquillité capable de recevoir et d’accueillir ?
« Le dur et le fort … ou le doux, le souple et le faible ?…» La mort ou la vie ?
Il y a deux voies (x) dans l’art martial, pourrait-on dire…
La voie de la force et la voie de la souplesse, de la douceur…
Mais on ne peut être pointu et creux à la fois.
Arrive toujours un moment dans la pratique d’un art où il faut choisir sa voie…
« l’épée que l’on aiguise sans cesse finit par s’émousser… disait le Vieux ! En ajoutant…
« on ne peut pas tenir longtemps sur la pointe des pieds. »
Quand je vois en consultation rien que l’état physique des anciens boxeurs, lutteurs… je suis content de mon choix… l’usure des répétitions et les chocs répétés fait beaucoup de dégâts…
Quant aux « trucs de foire, de fête foraine » utilisés dans le « magicmystictaïji », ils masquent à peine notre incapacité à nous détendre vraiment…
ils ne témoignent toujours que du même esprit ignorant de sa propre condition à rêver toujours d’une supériorité plus subtile…
à ce que l’on croit…
Ami, fais un tour dans un cimetière, et regarde où tu vas…
Pourrais tu pousser ça ?
Regardes bien où te mènent tes pas …
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