Lorsque nous parlons de nous détendre, ce point ne concerne pas que la peau, les muscles, les tendons, ni même les souffles ou les os, mais doit aller jusqu’à atteindre la racine de l’esprit !
Se détendre alors signifie cesser de saisir, de se fixer sur les sensations, les impressions ou les idées,… adopter le point de vue du vaste ciel plutôt que celui des nuages blancs, des nuages gris…
S’arrêter, observer profondément et laisser s’ouvrir la main de l’esprit…
Ultimement, cela consiste à voir clairement et cesser de s’identifier à ce qui apparaît et disparaît dans la conscience, à cesser d’intervenir, de colorer, d’entretenir, de fuir ou de rejeter .
Pour cela une certaine stabilité est nécessaire.
C’est ce que nous répétons ici par notre geste, par notre posture, par la descente du souffle au dantian… apaiser l’esprit.
Lorsque nous disons, « je suis détendu », nous devons nous demander jusqu’à quel point …
Ce fut une question de mon professeur : « jusqu’où peux-tu absorber ? »
Il y a toujours un point au delà duquel nous ne pouvons aller…
Ce point n’est pas une impossibilité bien au contraire,…
C’est le vestiaire où nous pouvons nous abandonner, quitter les vieux habits de poussière, pour rentrer dans un espace qui n’a jamais cessé d’être là, sous nos pieds et devant nos yeux.
C’est la porte, toujours ouverte, par laquelle nous devons rentrer ( à la maison !)
Ainsi, peu à peu, pas après pas, par l’entraînement régulier, on retrouve le chemin de la fluidité et clarté naturelle de l’esprit.
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