Un jour ou l’autre, d’un instant à l’autre,…
Comment ne pas faire face à notre incapacité , notre impuissance, devant l’impermanence de tout moment, de toute existence ?
Devant la maladie, la vieillesse, la mort, …
Comment ne pas se sentir impuissant, déçu, révolté ?
Comment ne pas être habité par l’insatisfaction et la souffrance ?
Et qui donc pourrait empêcher ce grand mouvement, trame même de l’existence…?
C’est curieusement l’expérience même de cette réalité de l’impermanence qui est source de mise en chemin, source d’éveil et de compassion.
Telle est l’intuition fondamentale que l’on acquiert grâce à l’observation, à l’attention à notre respiration, aux sensations, aux pensées durant la méditation.
Le but de la méditation, s’il y en a un, est de s’éveiller aux trois caractéristiques de tout existence : impermanence, souffrance et absence de moi.
Mais pas dans un sens tout à fait superficiel de cela… comme une vision profonde qui libère, et offre ces fruits que sont tranquillité et joie..
Pouvoir observer les changements sans haine ni avidité, ni vues erronées est la pratique de l’attention .
Assis dans le silence, respiration, forme, sensations, formations mentales et perceptions sont les supports, les outils qui nous aident à comprendre cette réalité.
Tel est le pouvoir de l’attention, de la concentration ou de la vision profonde qui nous délivrent des compréhensions erronées.
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