Taï Chi Gung fu
(ou Kungfu)

" Stable comme une montagne, mouvant comme un rivière..."

Rond, souple, fluide… L’art du Taïchi est aussi une “méthode d’auto-protection” fondée sur la souplesse, le relâchement, la non-opposition. Par l’art de la spirale, il utilise l’énergie adverse pour la retourner contre l’opposant. Son expression martiale est la science des Qin na (ancêtre du ju justu japonais qui utilise des techniques de saisies, contrôles, percussions de points vitaux).

Lishan Kungfu

Le terme “Kung fu”, en Chine, ne signifie pas “art martial” mais est un terme qualitatif qui définit une pratique quelle qu’elle soit… Avoir un bon “gongfu” (kungfu) signifie avoir atteint une certaine réalisation de soi, avoir acquis certaines qualités humaines, à travers la pratique persévérante d’un art, que ce soit l’art floral, l’art culinaire, la calligraphie ou l’art martial…

On distingue généralement deux grandes tendances pour classer les arts martiaux en Chine : Les arts dits “externes” (faisant appel au renforcement corporel et la force musculaire, issus de tradition extérieure à la chine), et les arts “internes” (plus orientés vers le développement de l’énergie souple, interne et nés sur le sol chinois). D’origine taoïste, et donc expression de sa philosophie, le Taïchi Chuan fait partie des arts internes. 

Dans ce kungfu interne, le travail s’effectue sans dureté, sans opposition, avec fluidité et souplesse pour développer le “corps de souplesse du Taïchi”. La pratique duelle semi-libérée et libérée permet de s’éprouver émotionnellement et physiquement dans le respect mutuel. Dans sa stratégie martiale, le kungfu du Taïchi  propose d’éviter la confrontation directe et d’utiliser la force adverse pour la neutraliser. Son système défensif se fonde bien évidemment sur l’écoute, la compréhension des lois bio-mécaniques et le développement de la sensibilité tactile à travers différents exercices : les “mains collantes” (tuishou), la “dispersion des mains” (sanshou), l’art des luxations et points vitaux (qinna), ou encore le travail des bâtons courts (bian gun, shuang gun).

En tant qu’art de vie, le Taïchi permet surtout de réduire l’impact des agressions du quotidien en privilégiant le “centrage et la verticalité”, le développement du souffle et l’apaisement de l’esprit.

Composition de la pratique...

  • Jibengong : Ouverture des articulations et méridiens
  • Les différents tuishou de l’école
  • Le sanshou (travail libre spontané)
  • Qinna shu (art de saisir et contrôler)
  • Dong fa (applications des mouvements de la forme)
  • Bian gun, shuang gun : simple et double bâton.

Planning hebdomadaire

Comme évoqué plus haut, le “kungfu” n’est pas séparé du Taïchi ! Les tuishous et applications martiales sont abordées lors de chaque cours. Cependant, si vous recherchez plus l’aspect “martial”, c’est vers le cours du mardi qu’il faut vous orienter, où le travail à deux et les principes du sanshou sont abordés plus particulièrement…

Les cours sont dispensés par
Baptiste Macé & Emmanuel Guenver,
tous deux 4ème DUAN.

Ils ont débuté la pratique en 1999 auprès d’Hérald Loygue.

Vacances de Printemps

Les vacances de Printemps auront lieu du 20 avril au 3 mai.

Voici les cours qui sont maintenus durant les vacances : 

  • Qigong et Daoyin :
    Lundi 29 avril 10h15 et
    Lundi 29 avril 12h130 
  • Taïchi : Le cours du Jeudi 25 avril à 19h30
  • Kungfu : le cours du 30 avril à 18h30

Les cours durant les vacances sont ouverts à tous les adhérents, quel que soit le forfait choisi. C’est aussi l’occasion pour les non adhérents de venir faire un cours d’essai gratuit !

Retraite de Printemps de Taïchi : Les inscriptions sont ouvertes !