“Jeux de mains” n’est pas forcément “Jeux de vilains” !
Rappelons que même si les qualités qu’il permet de développer peuvent avoir une utilité dans la partie “martiale” du Taïchi… le Tuishou n’est en rien un “combat” ni même une préparation à un quelconque affrontement.
Il n’est pas une compétition où le plus fort gagne, mais une méthode permettant d’aborder et d’approfondir la “Relation” à l’autre et à soi, de découvrir et débusquer où et en quoi nous “bloquons l’écoulement fluide de l’énergie”, nous nous opposons, résistons, etc…
C’est avant tout un exercice de centrage, de relâchement, de sensibilité tactile, qui permet de valider les principes du Taïchi pratiqués en solo et d’affiner les 5 étapes de “la relation”: Adhérer (Nian jin), Ecouter (Ting jin), Comprendre (Dong jin), Transformer (Hua jin), Exprimer (Fa jin).
Ces étapes peuvent bien évidemment être appliquées dans tous les aspects “relationnels” du quotidien, au travail, en famille, dans notre façon de recevoir et d’accepter “la force adverse” !
Cette année, le tuishou sera bien entendu abordé lors des cours “avancés” du lundi et “débutants” du jeudi.
Mais cet aspect fondamental de la pratique sera plus particulièrement étudié et approfondi durant les cours du mardi soir, qui seront consacrés aux différents tuishou de l’école et aux applications de la forme…
Voici un petit aperçu en vidéo de quelques-uns des différents tuishous de l’école Lishan…
En Taïchi, finalement, seule la Relation compte, et “Nothing else matter”, 😉
N’est-il pas ?